Ancien point de passage sur la route de la soie, le Gobi est un désert unique. Tout d'abord, pour les Mongols, le Gobi, qui signifie territoire semi-aride en langue mongole, est différent du désert à proprement parler et où rien ne pousse. A la différence des autres déserts, le Gobi a une grande variété de paysages : des plaines de steppes, de terre, de pierre, des dunes de sable, montagnes et même des oasis. C'est justement sur les steppes que les nomades élèvent leur bétail.




La partie nord-ouest du Gobi est connue pour ses nombreux fossiles, y compris ceux datant de l'ère des dinosaures.
Le climat du Gobi connait d'importantes variations : de 40°C en été à -50°C en hiver lors du dzut, ce qui en fait le deuxième désert le plus froid de la planète après l'Antarctique. Les vents y sont très puissants et les tempêtes de sable (l'été) et de neige (l'hiver) fréquentes.
Le Gobi s'agrandit de plusieurs milliers de kilomètres carrés chaque année et recouvre aujourd'hui un tiers de la superficie de la Mongolie, soit plus de 1,3 million de kilomètres carrés. Cela en fait l'un des plus grands déserts au monde et un arrêt obligatoire du transsibérien. Attention cependant, le transsibérien n'y marquant pas d'arrêt, le Gobi est accessible en bus depuis la capitale Oulan Bator.





