En 2016 Moscou occupait la 5ème place du classement des villes les plus embouteillées au monde, bien loin devant Paris qui ne parvient pas à se frayer une place dans le top 10. On peut se réjouir de ce score, puisque trois ans auparavant, en 2013, la capitale russe figurait en 1ère place, devançant Istanbul et Mexico.
La longueur des embouteillages est proportionnelle à la taille de la ville (rappelons que Moscou est la plus grande ville d'Europe) et à celle de ses avenues (4 à 5 voies dans chaque direction).
D'après les chiffres officiels, la ville accueille chaque jour près de 1,5 millions de banlieusards en plus de ses 12,4 millions d'habitants permanents intra muros, de 1,3 million de résidents temporaires et de 1 million de sans papiers (estimation). En 2016, plus de 5,5 millions de voitures circulaient quotidiennement dans les rues de la capitale et leur nombre augmente de 250 000 chaque année.
Cette augmentation effrénée s'explique par la croissance économique du pays. Comme dans tous les pays en voie de développement, la classe moyenne voit ses revenus augmenter et de plus en plus de foyers peuvent s'offrir une voiture.




Cependant, l'étendue des embouteillages et le manque de places de parking dans toute la ville découragent beaucoup de Moscovites qui préfèrent emprunter le métro. Chaque jour, environ ils sont prés de 12 millions à fouler les couloirs du réseau ferré sous terrain de Moscou. Il faut dire que le métro moscovite est l'un des plus efficaces (en plus d'être l'un des plus beaux) au monde. Il est ouvert de 5h00 à 1h00 tous les jours de la semaine, et le temps d'attente n'excède pas 30 secondes aux heures de pointe et 2 minutes aux heures creuses.


